Harmonie et générosité des proportions caractérisent cette pièce de 130 m² et 8,30 m de hauteur, qui en font la pièce la plus prestigieuse de l’École militaire. C’est une ode à la guerre, le thème y est omniprésent.
Quatre grands tableaux du peintre Jean-Baptiste Paon (1736-1785) retracent quatre victoires remportées par le maréchal de Saxe (1696-1750) lors de la guerre de succession d’Autriche, avec le fait, remarquable pour l’époque, d’avoir été peints sur place.
Les médaillons au dessus des portes sont de Casanova (1730-1795), La cheminée est en marbre vert d’Italie, les bronzes de Philippe Caffieri (1714-1774) et le lustre en cristal de Bohême.
Le Premier Consul Bonaparte (1769-1821) y établi son quartier général en 1795 pour y exercer ses fonctions, après y avoir été élève dix ans plus tôt.
En 1806, le maréchal Bessières (1768-1813) y reçu tous les maréchaux de l’Empire à l’occasion d’un grand bal, d’où le nom de « Salon des maréchaux ».
Le dernier maréchal qui occupa le bureau fut le maréchal Joffre (1852-1931) ou il écrivit ses mémoires.
Un impact de balle, datant de la Commune (18 mars au 28 mai 1871), orne un des miroirs. Elle fut tirée le 22 mai 1871 par les troupes du général Douay (1816-1879) lorsqu’elle reprirent l’École militaire aux fédérés.
(Source texte : École militaire)
Le lieu impressionne, le volume est immense, la vue sur la tour Eiffel et le Champ-de-Mars est somptueuse L’ambiance est sombre et solennelle. On ne peut être qu’impressionné par ce lieu qui concentre autant d’histoire de France
Pingback: École militaire – Salon des Maréchaux (Mise-à-jour) | patrick-mancliere.fr